De quelque inconvénient du correcteur automatique

Publié le par Pétunia Kortecks

Mes couches-culottes ne contenaient pas de Smartphone … je m'en doutais !

Ces jours, un ami proche se trouve à l’hôpital. Avant que je lui rende visite, nous avons convenu que je lui envoie un texto lui précisant l’heure de mon arrivée.

Afin d’éviter d’hâtives et hasardeuses interprétations, je vous propose de suite l’indispensable contextualisation. En effet, en très peu de temps et sans difficulté, j’ai réussi à :

  • bloquer la mise à jour et usage de ouatzap depuis bientôt 3 mois ...
  • jarreter définitivement mon i-conne (c'est de circonstance) pomme-store
  • oublier, bien sûr, le seul code qui aurait pu résoudre le côté définitif de la situation
  • etc.  

Pour faire court : une vraie blonde en matière d'ail-faune. Fin du contexte.

En chemin, rapidement, je rédige ce message-ci : "Je pense passer vers 18 h, ça marche ? biz "

Dans le mouvement, confiante en la technologie moderne et ne vérifiant pas le message, « j’envoie ».

Je me rends compte de mon erreur au moment où-je-regarde-la-petite-barre-verte-qui-progresse-pour-me-dire-si-le-sms-est-bien-parti ... Trop taaaaaaard !

J’avais omis d’imaginer que le correcteur automatique autonome en ferait une version très personnelle et quelque peu embarrassante : "Je pense passer vers 18 h, ça marche ? bit "

Je fulmine : P ... ! Ces écrans tactiles et correcteurs automatiques, quelle  … !  Je moite (du verbe moiter, si, si), des millisecondes de solitude semblant éternelles.

Bref, je rédige encore plus rapidement mes plus plates excuses et j'hésite à finir par ʺbisousʺ, des fois que le correcteur et l’écran tactile n’écrivent pas en lieu et place ʺbisoleʺ.

Publié dans Humour

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